A la rencontre de Joe Hike
La musique, plus qu’un passe-temps, avec le temps, tu sembles déterminé à y faire carrière. Dans quel objectif ?
Mon objectif est réellement de représenter, avec mon art, le Cameroun et ma culture sur la scène internationale. Réellement me battre pour arriver au niveau que tout le monde prétend quasiment inaccessible. Si certains comme Martin Garrix, Diplo ou encore DJ Snake ont pu se battre pour en arriver là … Alors pourquoi pas un ancien de Fustel ?
À quel moment as-tu commencé à t’y intéresser ?
À vrai dire, je ne pourrai pas situer un moment précis car depuis tout petit j’ai toujours aimé développer mon sens artistique dans le dessin comme sous d’autres formes d’art mais c’est réellement en classe de quatrième que j’ai eu mon premier face-à-face avec la production musicale. Ça m’a tout de suite plu car j’ai trouvé des possibilités de création infini et un réel moyen de retranscrire les émotions.
Qu’est-ce que tu fais actuellement ?
Après mon baccalauréat à Fustel, je suis allé vivre à Montpellier où je des études d’informatique dans une école d’ingénieurs.
Comment t’organises-tu entre les cours et la musique ?
J’avoue que l’organisation n’est pas vraiment mon fort mais s’il y’a une chose que mes parents m’ont appris c’est le sens des priorités. Une fois qu’on a cela en tête et qu’on connaît un minimum l’univers artistique on sait qu’on se doit toujours d’avoir un back up plan solide. La chance que j’ai c’est que quand je produis je ne ressens pas la fatigue c’est même une sorte de repos. Du coup après avoir respecté mes horaires de cours à la lettre je me repose en quelques sorte.
Des conseils pour terminer cet entretien ?
Très sincèrement ça peut paraître cliché mais :
« il faut se battre pour faire ce qu’on aime sinon on ne vivra jamais. »
Une fois que tu as trouvé ce que tu aimes faire, tu as trouvé une raison de te battre, alors bats-toi. Tout en restant raisonnable bien sûr, sans foncer la tête baissée mais en se mettant bien en tête que l’épanouissement personnel est la clé.