Entretien avec Nicolas Paez (promo 2013)

Sous l’influence de ses parents, Nicolas PAEZ baigne dans le monde de l’entrepreneuriat depuis sa jeunesse. Cette influence non négligeable, l’aura conduit à suivre des études spécifiques à l’entrepreneuriat d’une part et d’autre part à se lancer, en fondant M.I.A COMPANY avec des amis.

Peux-tu nous en dire plus sur M.I.A COMPANY ?

M.I.A COMPANY est un cabinet de management fondé en 2016 dans le but d’accompagner et de conseiller des sportifs professionnels et les institutions de football.

Que faites-vous concrètement ?

Il faut savoir que le secteur du football est un secteur très compliqué et loin d’être facile. Vraisemblablement quand on y pense, viennent premièrement à l’esprit l’argent, la célébrité, les paillettes alors qu’au fond la réalité est toute autre, beaucoup plus complexe. Comme des « acteurs de l’ombre », nous sommes particulièrement amenés à gérer les aspects négatifs qui ne doivent jamais être présentés au grand public et c’est un peu là, que réside le challenge. Bien évidemment nous faisons face à des difficultés parmi lesquelles le fait que l’on doive prendre en compte les attentes des institutions ou des clients, ce qui peut véritablement compromettre les choix stratégiques que nous prenons… 

Pourquoi le football ? 

Mon équipe et moi souhaitons développer le football camerounais afin qu’il soit reconnu à sa juste valeur. Par ce biais, nous souhaitons faire de M.I.A, l’un des cabinets les plus influents d’Afrique Centrale dans un premier temps et ensuite d’Afrique plus généralement. 

Quel est ton parcours ?

Après avoir quitté le lycée Fustel de Coulanges en 2012 en classe de première, j’ai poursuivi ma scolarité en France où j’ai obtenu un baccalauréat STMG avec mention. Suite à l’obtention de mon baccalauréat, j’ai décidé de faire un BTS MUC que j’ai réalisé au sein de l’École Nationale de Commerce de Paris. Après cela, je me suis orienté vers une autre école de commerce, l’INSEEC, pour un Bachelor spécialité entreprenariat. Enfin, j’ai terminé mes études dans cette même école par un Master en Ingénierie d’Affaires et Gestion de Projet. 

Qu’est-ce qui explique ce choix de parcours ?

Ma scolarité avant le baccalauréat n’ayant pas été un parcours sans fautes, je n’ai pas eu d’autre choix que d’établir une stratégie pour la suite. Ce faisant, dès que j’ai obtenu mon bac je connaissais déjà le cursus scolaire que j’allais suivre, j’avais pour ainsi dire organisé les cinq années devant moi, quelles écoles je voulais. Il me suffisait donc de travailler afin que mes objectifs soient atteints. Par ailleurs, je voulais absolument rester dans les axes de l’entreprenariat du marketing et du management. Pourquoi ces axes-là ? Tout simplement parce cela me correspond. Mes parents sont des chefs d’entreprises, je baigne dans ce monde depuis très petit, j’ai tendance à dire que je ne sais faire que ça. 

Pour entreprendre dans le domaine sportif, faut-il obligatoirement être sportif au préalable ? 

À mon humble avis, pour travailler dans le domaine du sport il faut avoir pratiqué le sport en question ou autrement, être véritablement calé sur la question. Le domaine ayant recours particulièrement des capacités d’analyse, un bonne compréhension et une forte adaptabilité, ainsi, connaître tous les aspects du domaine d’activité est fortement recommandé, comme dans tout domaine finalement. Par exemple, si tu souhaites être avocat, il faut connaître les lois et tout ce qui concerne le domaine. C’est la même chose dans le sport! À défaut de ne pas avoir de livre qui apprend tout cela il faut maîtriser son sujet que ce soit sur le fond ou sur la forme. Il n’y a pas de juste milieu. 

Quelles qualités te paraissent indispensables pour être bon conseiller sportif ?

La qualité principale pour devenir un bon conseiller sportif serait je dirai : maîtriser son sujet. Une qualité qui va permettre plus tard d’effectuer des choix stratégiques. Il faut également être intolérable dans la vie de tous les jours, faire preuve de rigueur, de patience et le cas échéant être entouré des bonnes personnes.

Comment définirais-tu l’entrepreneur de demain ?

L’entrepreneur de demain doit pouvoir innover : on vit dans un monde où le marché, les consommateurs, sont versatiles. Il s’avère donc nécessaire de toujours avoir une longueur d’avance pour pouvoir rester dans la course. 

L’entrepreneur de demain doit pouvoir prendre des risques : il ne doit pas avoir peur, la peur n’empêche pas le danger. 

L’entrepreneur de demain doit être travailleur et rigoureux : ce n’est que par l’effort que les objectifs que l’on se fixe en tant que personne et en tant qu’entreprise seront atteints.

Pour finir, si tu devais résumer tes années au lycée Fustel de Coulanges en trois mots ?

Apprentissage, développement et MERCI.

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